SPIRITUALITES 3

 

 

 

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JE SUIS TOUJOURS DESOLE

Si n'existait que ce qui est prouvé et si ne sera jamais démontrable comme existant ce qui ne l'est pas déjà, alors, n'en déplaise à Bill Gates, vous lisez actuellement sur de l'inexistant qui n'existera jamais .... au moins aux yeux, par exemple, de Pierre et de Marie Curie et de bien de leurs doctes et célèbres contemporains, et autres prédécesseurs rationalistes athées ou non
qui n'avaient jamais vu et imaginé
et encore moins prouvé l'existence
d'un ordinateur.

A noter d'ailleurs que la première apparition du mot ordinateur au XVIII° siècle concernait "Dieu",
appelé"Le Grand Ordinateur".

 

 

 

Le bien et le mal (au sens classique et éthique des termes) n'existent pas et point n'est besoin de la menace infantilisante d'une punition future pour faire éviter ou rejeter le "mal", ni d'une récompense future pour faire adhérer au "bien" . Seul existent, parce que nous fûmes pensés libres et pas robots la progression, le surplace ou la régression sur le chemin de l' "immersion" plus ou moins rapide en l'Ineffable.

N.B. A noter que même les prêtres catholiques, lors des messes d'enterrement en particulier, n'agitent plus le spectre de l'Enfer, ni même celui du Purgatoire, et sont de plus en plus discrets sur le moment où l'âme est sensée rencontrer son Créateur après avoir quitté son corps. .

 

 

Si la religion trop souvent a asservi,
la spiritualité réfléchie modestement libère

 

Même si on estime bizarrement qu'un jeune enfant peut vraiment offenser un adulte, c'est tout de même faire preuve d'une sacrée immodestie que d'imaginer qu'un humain, même doué de liberté, puisse offenser l'Ineffable et susciter son courroux ou sa vindicte au point que celui-ci doive envoyer son divin Fils mourir sur une croix pour obtenir le pardon de ceux qui vécurent avant lui comme après lui .

 

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NEANMOINS
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Ce qu'il faut sauvegarder, ce qui est le bien inesti- mable conquis par l'homme à travers tous les préju- gés, toutes les souffrances, tous les combats, c'est cette idée qu'il n'y a pas de vérité sacrée. Que jusque dans les adhésions que nous donnons, notre sens critique doit toujours rester en éveil et qu'une révolte secrète doit se mêler à toutes nos affirmations et à toutes nos pensées". Jean Jaurès

 

On ne sait pas s'il est vrai que Dieu fit l'homme à son image; mais ce dont on est certain c'est que l'homme le lui a bien rendu

 

 

 

NECESSITE D'UN GOUROU ?

Beaucoup de chercheurs de vérité et de sagesse auraient tout intérêt à faire appel à un psy, pour autant que des psychologues équilibrés , ou des psycha- nalystes équilibrés, ou des psychiatres équilibrés puissent, d'une part, avoir tiré et continuer de tirer des bonnes leçons de leurs études, de leurs recherches et de celles de leurs maitres à penser et autres confrères équilibrés, et, d'autre part, aient eux-mêmes au moins une ouverture aux réalités spirituelles.

Mais pas mal de chercheurs sincères de vérité et de sagesse, quelle que soit la solidité de leur psychisme, semblent s'attacher plus ou moins exagérément à un homme ou une femme qu'ils adulent plus ou moins explicitement et dont ils attendent d'abord ou parallèlement en fait les services que rendent les "psy". Il est possible que cet homme ou cette femme puisse s'avérer être une ou un gourou ayant plus ou moins atteint un important degré sur le chemin de la sagesse et être effectivement plus ou moins capable de guider sans asservir et loin de toutes adulations d'autres personnes, si on exclut les charlatans et profiteurs toujours possibles.

Mais de fait il devrait surtout s'agir, même si cela est passablement contraire à certaines respectables traditions orientales probablement bonnes pour les orientaux, d'anihiler au mieux ses lacunes psychiques et de cheminer seul en adulte, quoiqu'avec modestie et en s'efforçant de tirer partie de divers contacts humains ou livresques avec des chercheuses et des chercheurs "ordinaires" ou non, "célèbres" ou non de toute sensibilités et écoles de sagesse, même celles qui ne se préoccupent apparemment pas de l'Ineffable ou celles qui l'humanisent de trop.

Si de certains plus ou moins durables errements, plus ou moins infantilisants ou au moins "dépendantisants", peut finalement néanmoins jaillir un bien, chercher avec modestie juste et intuition juste à les éviter reste toujours grandement préférable.

 

 

Pensez que l'Ineffable n'existe pas, c'est comme utiliser sa langue
pour dire qu'on n'en a pas

 

 

TEXTES SACRES REVELES ?

.A moins qu'elle ne soit extrêmement rudimentaire, et encore, on peut faire dire à une phrase, a fortiori extraite de son contexte, tout ou son contraire et/ou s'en servir pour justifier tout et son contraire ; surtout si on la lit avec fanatisme, en invoquant son caractère sacré puisque sensée extraite d'un texte directement inspiré par "Dieu" et quasi sous sa dictée à son seul et authentique " plus grand porte-parole inspiré", même si nous avons au moins du respect pour beaucoup d'autres porte-parole des autres religions".

La question fondamentale est " Est-ce vraiment une parole " divine " révélée ou le trouble fruit d' une auto-suggestion de révélation par un égo-centrique ou le disciple égocentrique d'un modeste Sage (ou Maître) sincère ou enccore un "malade" ? ".

Quand on croît en l'existence d'un principe divin créateur et à son omnipotence, rien ne paraît impossible. Même si les fruits immédiats de cette révélation , déjà quand elle est appliquée par le " prophète " lui même, semblent parfois peu louables ; surtout quand, ensuite, les disciples du " prophète ", invoquant ses écrits sacrés, ont parfois à leur tour des comportements encore moins louables, voire carrément en contradiction avec la "doctrine". L'homme a beau théoriquement être en cours de réduction de son imperfection, on pourrait tout de même logiquement croire que Dieu, tant qu'à faire, s'appuierait sur un "prophète" le moins inexemplaire et le plus sage jusqu'à sa mort en fait de messager.

Mais ce scepticisme n'empêche pas de prendre en considération que toutes les grandes religions ont leurs " mystiques " ou " sages " plus ou moins retirés du monde, mais surtout retirant des textes sacrés de la religion sensée être toujours la leur, l'essentiel. Un essentiel qui est pratiquement commun à toutes les dites religions ou grandes croyances, c'est à dire " Dieu est éternel, omnipotent, omni concepteur initial, aimant et " invitant ", d'une part, à être équanime et sage et, d'autre part, à être bon et aimant vis à vis des autres ". Mis à part, jusqu'à un certain point, mais fondamental, les bouddhismes qui nient la possibilité d'une cause première divine tout en prônant, comme les autres, voire plus que les autres, la sagesse et la compassion. Il s'en suit que les vrais " Sages " de toutes les religions, boud- dhistes inclus cette fois, ont beaucoup d'estime les uns vis à vis des autres, ce qui est un signe fort, et ne font preuve d'aucun prosélytisme qu'ils déconseillent vivement, à l'opposé absolu des fanatiques. En évitant souvent de scandaliser leurs co-religionnaires par des propos ou actes publiques peu " orthodoxes " et/ou peu conformes à la doctrine officielle de ce qui reste officiellement leur religion et leur " église ". Ou encore en exprimant une dérangeante bi-appartenance.

Il s'en suit que qui, tout en étant théiste et serviable vis à vis des autres par amour de Dieu - vocable malheureusement trop galvaudé et prostitué, on ne peut que s'interroger sur l'au- thenticité des textes sacrés, alors que, précisément, pour ce qui est du bouddhisme (qui n'est pas une religion, puisque athéé - , le plus célèbre des bouddhas (Gautama) invite lui-même à ne pas croire en lui, et en ce qu'il dit par ce que c'est lui qui le dit, mais à vérifier par soi-même le bien-fondé de ses propres recom mandations. Et alors qu'il en est pratiquement de même pour l'hindouisme qui ne revendique pas vraiment un statut de religion révélée, même pas par un humain inspiré.

Mais quand l'interrogation porte sur les religions issues des évangiles " chrétiens " , ne serait-ce que vu l'influence qu'elles ont eu et gardent sur les civilisations dites " occiden- tales ", même si on passe sur les divisions (et subdivisions), le trouble est encore plus grand.

En effet, il se trouve même des intellectuels de renom qui, en ce début du XXI° siècle, semblent ignorer cette réalité fondamentale reconnue pas des exégètes chrétiens actuels : quelles que soit leurs troublantes divergences, les évangiles sensés étayer la foi et indiquer les pratiques comme le chemin n'ont (déjà) pas été écrit par les deux apôtres (Matthieu et Jean) ou les deux sympathisants (Marc et Luc) à qui on les attribuait encore, avec force commentaires, il y a quelques décennies à peine. Alors que des Pères de l'Eglise (de son début) ont parfois fait, référence à des évangiles dit maintenant apocryphes qui n'ont pas été retenus pour "canoniques" sur la base de votes majoritaires aux raisons profondes pas toujours très jolies et désintéressées. Ensuite, après avoir ou non lu, par exemple Gérald Messadié, on pourrait s'étonnait de la teneur des actes des apôtres,, alors qu'il est mainte- nant, de plus, reconnu par les spécialistes chrétiens que certaines épîtres dites pauliniennes ne sont pas du très particulier citoyen romain miraculeusement converti, Paul de Tarse, au caractère et à l' "équilibre" plus que sujet à caution.

Vient s'ajouter encore, quand, sans crainte, on prend la peine ou le temps de le savoir, pour contribuer à la désacralisation de ces textes " chrétiens " pas spécifiquement révélés en tant que tels, le problème de la langue initiale effective de rédaction, les différences consta- tées entre deux ou plusieurs copies ultérieures ou extraits en langues différentes ; et même le constat par les exégètes juifs que la quasi totalité des propos mis dans la bouche de Jésus se trouvait déjà dans des textes bibliques. Alors que, par contre, les citations de la bible ("ancien" testament) utilisées dans le évangiles du "nouveau" testament pour justifier certains évènements sensés avoir été vécus par " le Christ " sont généralement assez lour- dement douteux ou très sollicités aux dires mêmes de certains exégètes "orthodoxes" .

Et on pourrait encore citer, anecdotiquement, comme illustration des contre-sens, l'histoire du chameau et du chas de l'aiguille dont un exégète juif nous explique qu'il y aurait eu, de la part d'un traducteur, entre le mot signifiant " corde " et celui signifiant " chameau " confu- sion, à une lettre près, à partir de la langue originale de rédaction. Alors qu'il est effective- ment plus logique, malgré certains commentaires de chaires , de souligner la difficulté de passer dans un chas d'aiguille pour une corde (surtout une amarre de bateau) plutôt que pour un chameau " que Jésus, le Sémite, aurait justement vu passer devant ses yeux au moment où il parlait " qu'il disait, le prédicateur en chaire".

N'ayant eu, ici, aucune ambition d'être exhaustif, mais seulement modestement "apéritif " et/ou interrogatif, dans un but constructif et compatissant, ma conclusion ..... forcément provisoire sera celle-ci, inspirée peut-être par le bouddha - du mois le plus connu - qui n'est pourtant pas ma seule tasse de thé : "Qu'il soit authentique ou non, d'inspiration divine ou non, nourrissons-nous avec modération de tout ou partie d'un maximum de textes que certains considèrent comme sacrés et éventuellement révélés, mais gardons nous d'en faire des absolus, au moins avant d'en avoir " ressenti " par nous-même le bien fondé".

Ecoutons plutôt, avec sagesse et équanimité, le " fond de notre cœur " qui peut-être nous dira " Je Suis éternellement, Je t'Aime comme toutes mes autres créatures humaines et autres et Je t'invite, t'ayant forcément conçu libre, y compris de faire le " mal ", à aimer, vie "incarnée* après vie "incarnée " . Ce qui nous rapproche de cette morale universelle, con- seillée même chez les respectables animistes et les non moins respectables humanistes athées " Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu'ils vous fassent ; et faites leur par contre, s'ils ont l'âge de raison et ne s'y opposent pas en toute conscience, ce que vous voudriez qu'ils vous fassent ".

* Ce concept-clé incontournable des ré-incarnations ou transmigrations, dans toutes les religions ou spiritualités, est développé par ailleurs.

 

Trente ans bientôt

C'est sauf erreur la première fois qu'on a osé "sortir" un film "spirituel" d'une telle teneur et d'une telle qualité esthétique. L'avoir en cassette est une chance.

 

Dieu aimait qu'on lui raconte des histoires,
alors il a fait les hommes

      Sagesse africaine

 

 

UNE AUTRE FACON DE LE DIRE

Vie après vie , conformément au vouloir bienveil- lant de l'Ineffable pour nous, avec confiance et donc sans trop chercher de justifications ration- nelles

1/ Réduire au maximum possible le nombre de ses défauts et lacunes ou au moins leur impact

2/ Augmenter au maximum possible le nombre de ses qualités et talents et leur impact

3/ Etre ainsi encore plus compatissant, disponible et potentiellement efficace dans la limite raison- nable des journées de 24 heures face à tout appel à l'aide

4/ Témoigner en permanence, mais impérative- ment sans prosélytisme, de cette recherche de la sagesse compatissante et de l'intérêt de sa géné- ralisation au sein de l' Ineffable qui en est tout à la fois la source et la finalité

 

 

OECUMENISME

Mieux vaut se parler que de continuer à se taper dessus (comme dans le passé) ou à se regarder avec une condescendance retenue. Mais ça reste toujours globalement du dialogue de "cadres supé- rieurs" s'appuyant essentiellement, dans leur propre religion, sur des mots et des phrases de livres à qui, de la base au sommet, on fait dire ce qu'on veut avec plus ou moins de recul critique historique et exégétique. Certes il faut plus ou moins s'aider de livres, mais surtout pas les poser comme absolu. A moins de pouvoir prouver qu'ils ont réellement été écrits "sous la dictée" de l'Absolu, même s'Il fait probablement feu de tout bois.

 

 

"C'EST UNE SECTE"

Dès que plusieurs se réunissent et disent ou font des choses hors normes ou "extra-ordinaires", très vite tombe le jugement ou au moins la rumeur "po- pulaire.

Secte ou pas secte ? C'est pourtant tout de même pas trop difficile à trancher, quand on réfléchit un peu .

  1/ Comme tant d'autres rapports parlementaires (et pour cause quand on connaît le contexte classique de rédaction), celui sur les sectes était médiocre : c'est vrai et quasi démontré. Et c'est un gaspillage de plus de l'argent des contribuables

2/ Un jeune loup (pas trop gros tout de même )  peut s'affubler d'une peau d'agneau,  surtout quand l'expérience ancestrale lui a appris que les loups  - bien à tort dans la vie pastorale réelle - sont peu appréciés et chargés - sou- vent  à tort dans la vie agricole réelle -  de pleins de maux : c'est vrai et quasi démontré,  n'en déplaise aux Pyrénéens ou Alpins obtus.

3/ Une méthode d'organisation économique et sociale non conventionnelle et hors-normes orchestrée pas un "groupe" peut réussir, tout en étant l'oeuvre de personnes pas forcément recommandables,  ou désintéressés "spirituel- ellement". Dans ce dernier cas , "gagner des âmes à Dieu" est, au moins offi- ciellement et concrétement bien souvent  plus gratifiant que gagner de l'ar- gent qu'on n'emmène pas "au ciel" : c'est vrai et quasi démontré

4/ Il y a effectivement des bons pères de famille,  honorablement connus, avec un louables métier et très dévoués, et c'est évidemment valables pour les mères et les célibataires des deux sexes, qui professent une foi totalement farfelue in- ventée par des leaders qui s'avèrent vite au moins des affamés de pouvoirs et d'adulation, sinon de richesses, au pire des obsédés sexuels: c'est vrai et tota- tement  démontré depuis pas mal de siècles.

 Par contre,  quand il y a secte,   il y a forcément "leader(s)" vivant(s) et/ou mort(s) communs ayant apporté une doctrine "métaphysique"  - généralement révélée au seul unique leader initial sans témoin - et, surtout, tous les adeptes adulent ce(s) leader(s) et n'ont plus ou pas d'autre "religion".

Questions simples et fondamentales  : Dans la structure qui (vous) pose question

1/ Y-a-t-il leader(s) "charismatique(s)" avec livre(s) "révélés" ?

2/ Les membres vivent-ils ou "pratiquent"-ils (dans) différentes    religions "classiques et reconnues",  c'est à dire plusieurs différentes  "sectes ...... qui ont  réussi" ?

P.S. Peut-il y avoir des sectes non dangereuses ?

 

Les christianismes

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Les islamismes

Les bouddhismes

Les judaïsmes

Les athéismes

Les ésotérismes

 Les hindouismes

 D'autres approches

La réincarnation

 

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