LESDIVERSESAPPROCHES

LE TAOÏSME

La religion taoïste est la plus ancienne religion structurée de Chine. Elle a été fondée sous les Han, au 2ème siècle après JC, et revêtait alors une forme populaire qui versait dans les guérisons de foules par la repentance des pêchés, la consom- mation des eaux sacrées et l'usage des talismans. Les méthodes ont changé, les écoles se sont multipliées, mais ce courant existe toujours. Il s'appelle l'école des Maîtres Célestes (tianshi) et est representé en Chine et à Taïwan par le courant Unité Correcte (zhengyi). Avant cela, pendant des siècles et des siècles, ce qui devait former le taoïsme se composait d'une multitude de croyances et de pratiques proches de l'ancien chamanisme. Ceux qui furent appelés plus tard les adeptes du Tao (daoshi) étaient principalement des "experts en méthodes" (fangshi). Ils pratiquaient les techniques de longue vie et de santé et scrutaient les astres. Une partie d'entre eux fréquentaient les Cours des seigneurs, d'autres vivaient en er- mites dans les montagnes (le caractère xian souvent traduit par immortel signi- fierait en réalité homme de la montagne). C'est dans ce contexte que Laozi, le premier sage à écrire sur ce sujet plusieurs siècles avant notre ère, aurait composé le Daodejing après une carrière d'archiviste. Dégoûté par la corruption régnant à son époque, il aurait quitté le pays en voyageant " vers l'Ouest " et, à la frontière du monde civilisé, rencontra le "gardien de la passe" qui lui aurait demandé de coucher par écrit sa philosophie. Dans la tradition taoïste, Yinxi (le gardien de la passe) est le pseudonyme d'un ermite (xian) et le premier disciple de Laozi. Zhuangzi a aussi beaucoup parlé de ces êtres aux pouvoirs fantastiques dont la croyance a façonné le taoïsme ultérieur. Les préceptes fondamentaux de ces premiers philosophes taoïstes est l'observation du fonctionnement subtil du Dao et son imitation. Le sage s'efforce d'agir comme lui sans discrimination et avec spontanéité. Ce mode d'action est résumé par le terme wuwei, littéralement "absence" (wu) d'"action" (wei). Ce terme est généralement traduit par non-action par les savants mais devrait être plutôt traduit par "action issue du néant". Son acception de "spontanéité" s'est renforcée au fil des siècles pour donner le terme ziran (naturel) et qingjing (pur et tranquille), ces deux modes d'agir constituant une manifestation du wuwei. Le wuwei est la caractéristique essentielle du Dao, son principe, sa vertu (de). Comme le Dao est trop vaste pour être saisi par des mots et les concepts humains, le sage taoïste se concentre sur l'imitation de ses manifestations visibles d'impartialité, de générosité et d'effa- cement. Mais, tout en conservant ce fond philosophique (daojia), le taoïsme s'est diversifié en multiples courants d'essence religieuse. La doctrine éloignée de tout dogme affirmée par Laozi et Zhuangzi s'est enrichie de croyances et de pratiques chamaniques et la religion taoïste (daojiao) est aujourd'hui un ensemble extrê- mement varié d'exercices gymniques, de techniques de respiration, de divination, de rituels, d'exorcisme, d'usage de talismans contre les démons et de rapports complexes avec un panthéon de dieux dont Laozi est devenu l'un des plus véné- rables représentants. Aucun aspect de la culture chinoise n'est resté en-dehors de sa sphère : poésie, peinture, médecine traditionnelle, pratiques de santé, arts mar- tiaux, culture des jardins, cuisine : tout ce qui ne dépendait pas directement du pouvoir centralisateur confucéen s'est rangé sous l'influence taoïste. Bien entendu, tous les courants taoïstes ne pratiquent pas tout cela mais ces composantes se re- trouvent néanmoins dans nombre d'écoles. Aujourd'hui, l'histoire de la Chine et du taoïsme n'ont conservé que les deux courants principaux qui, au fil des siècles, ont absorbé les autres : le courant de la Complète Réalité (quanzhen) et celui de l'Unité Correcte (zhengyi). Le premier, inspiré par les ordres monastiques boud- dhistes, prône la culture de la tranquillité, les exercices de longévité, le célibat, le végétarisme et l'observance des règles monastiques. Le second, de tradition plus laïque, s'accommode du mariage, de la consommation de viande, pratique les rituels (ce qui ne veut pas dire que Quanzhen n'en pratique pas) et façonne des amulettes protectrices (contre les maladies, les démons), des calligraphies qui guérissent (talismans ou "fu") et entretient des rapports plus étroits avec certains dieux dont chaque daoshi reçoit individuellement la protection qui est inscrite dans un registre (lu). La réalité de la religion populaire est encore plus complexe en dehors de la Chine où un taoïsme moins religieux et moins monastique subsiste. Il est organisé en "clans" et ses pratiques combinent certains éléments du courant Zhengyi avec les pratiques ascétiques et les exercices de longévité

Autant savoir que ça existe

RESUME SUCCINCT DE LA "COSMOSOFIE" = RELIGION GLOBALE INTERNET ou CYBERELIGION

L'interdépendance mutuelle croissante des peuples conduit inéluctablement l'humanité à s'engager sur la voie d'une communauté éthique universelle orientée vers des valeurs culturelles acceptées et reconnues par cette communauté. Jusqu'à présent, l'accès à cette voie était barré par la contrainte séculaire des dogmes religieux, idéologiques et culturels et par leurs ascendants moraux en concurrence réciproque. La cosmosofie est la première doctrine religieuse à réaliser une percée morale dans la continuité du Siècle des Lumières, en se reconnaissant religion véritable basée sur la raison et sur son approfondissement critique et éthique, attribut qui distingue toute l'humanité du règne animal et enrichit son tempérament religieux.

Ainsi, pour la première fois dans son histoire, un ordre mondial et universel s'offre à l'humanité pour atteindre ses finalités communes. Cette religion nouvelle, non dogmatique et universelle requiert des réformes conséquentes dans les domaines légaux, pédagogiques, politiques, juridiques et scientifiques. La crise culturelle se révèle crise de l'autorité publique.

LA RELIGION INTERNET GLOBALE = CYBERELIGION

LA COSMOSOFIE, RELIGION UNIVERSELLE DE L'AN 2000

Culture mondiale sans alternative

- Réorientation des valeurs majeures vers la culture et la communauté mondiales -

La COSMOSOFIE n'est pas une nouvelle doctrine religieuse parmi d'autres doctrines religieuses; la cosmosofie est en train de fonder l'unique religion universelle possible, de manière logique et rationnelle, sur la religiosité naturelle, apanage de tous les êtres humains. Observé avec le recul, il apparaît comme une erreur monumentale, conditionnée par le hasard, que la religion ait reposé sur le dogmatisme et l'endoctrinement des jeunes plutôt que sur la raison cohérente, complémentée et actualisée; cette erreur a bloqué l'épanouissement de notre entendement de la religion et le perfectionnement de la doctrine religieuse. A ceux qui enseignent la religion comme aux enseignés la cosmosofie apporte non seulement une conversion libératrice de l'endoctrinement obligatoire justifiée comme tradition mais encore elle se substitue à la théologie et modifie le contenu et la méthodologie caractérisant l'enseignement religieux public. En outre, représentant elle-même une doctrice, la cosmosofie reste ouverte au perfectionnement et aux corrections et se garde en tout cas d'être dogmatique ou de propager une idéologie unilatérale. Elle met également à l'abri - concernant en particulier les affaires placées sous la responsabilité des collectivités - des tentatives de recherche du salut dans les psychocultes, les sectes, l'ésotérisme, la mystique surannée et la mythologie.

De cette manière, l'étique INTERNET GLOBALE comme doctrine cosmosofique religieuse authentique permet d'établir des principes de réorientation spirituelle dans les sciences, le droit, l'enseignement, la politique, à l'unisson avec les valeurs capitales et universelles d'une culture mondiale et d'une communauté mondiale démocratique. Comparé à cet ordre mondial désormais rendu possible et porté par une authentique religion universelle, les conflits actuels émaillant la crise culturelle paraissent le fruit de la négligence et vouloir aboutir en une catastrophe d'ampleur mondiale si aucun traitement n'est appliqué à l'esprit. Etant donné que la crise culturelle se révèle crise d'autorité, les solutions constructives et innovatrices consisteront à faire progresser les processus démocratiques stagnants ou freinés, au moyen d'une véritable gestion de la qualité, de réformes socio-politiques et en créant des instituts de qualification autonomes, des instituts pour la justice sociale, des commissions de contrôle constituées par les citoyens, des initialives d'électeurs plutôt que des parties, la démilitarisation, la fortification des médias, l'abolition des pratiques secrètes des Etats et la reconnaissance de tous les Etats. Intensifier la responsabilité politique des citoyens se profile comme la tâche principale à caractère divin et religieux, pour prévenir un désastre latent, aux effets éternels, et pour conférer à la communauté mondiale compétence en la recherche spaciale et capacité de communiquer avec les intelligences extra-terrestres. Tels sont les préalables requis pour sauver l'humanité de son auto-destruction.

Thèmes abordés dans cet ouvrage:

La cosmosofie, religion non dogmatique des temps modernes = RELIGION INTERNET GLOBALE.
La révolution culturelle mondiale: réorienter la pensée et la foi.
Consensus mondial sur les valeurs: les plus hautes valeurs d'une culture et d'une communauté mondiales.
Résolution de la crise d'autorité religieuse et politique.
La religiosité humaine, facteur de rationalité: Dieu partenaire.
La fin des théologies, cultes idéologiques et fondements mystiques des religions.
Cours de recyclage pour les prêtres et le corps enseignant.
Correction de cap en religion, jurisprudence et politique: le 3ème tournant copernicien
La rationalité cosmosofique: une réflexion en réseau et une raison pluridisciplinaire.
Connaissances d'expert et complétude d'un ordre plus élevé pour remplacer l'ignorance mystique .
Réformes socio-politiques des institutions.
Transparence de la communication se substituant à l'observation - non démocratique - du secret et aux agissements des services secrets.
Communautés d'électeurs plutôt qu'une économie de partis idéologisée et mal gérée.
Objectif de la formation: épanouir l'individualité et non pas vouloir fondre l'individu dans la masse, seul comptant le vote majoritaire des individualités.
Poursuite des processus de démocratisation en régression ou bloqués: véritable gestion de la qualité et droits de contrôle par le citoyen.
Egalité des chances au sein de la société plutôt que lutte des classes marxistes.
Dernière chance avant le risque d'une catastrophe mondiale et de l'auto-destruction de l'humanité.

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