CODE DE LA ROUTE
II

 

 

 

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LES STATISTIQUES

Elles sont "arrangées" et font grandement penser à Churchill quand il disait "Je ne crois qu'aux statistiques que j'ai moins même trafiquées".

Déjà on ne compte que les gens morts moins de sept jours avant l'accident; ensuite on parle rarement des blessés et encore moins souvent des grands blessés à vie. Mais pour ce qui est de la désinformation du grand public, surtout on globalise au lieu de répartir les douloureux dégâts bien réels entre une dizaines de causes appa- rentes ou réelles. Ca permet, entre autres d'insister lourdement dans le discours avant tout répressif sur la vitesse (parce que le racket des PV est à justifier), beau- coup moins sur l'alccol parce que les lobbies viticoles sont puissants et les cafetiers aussi, etc. Ca permet aussi de cacher que 43 % des accidents - rapport officiel - sont dus aux tructures (l'état des routes à la charge de la collectivité).

Le code de la route devra un jour être enfin
rationnel et modulable;
en attendant il n'est pas respectable et donc pas respecté.

 

 

Qu'est-ce qu'on attend ?

Un ministre en charge de la route sera crédible et responsable, entre autres, lorsqu'il fera voter une loi interdisant de vendre de l'alcool dans les boîtes de nuit le samedi soir pour le moins

On peut s'éclater toute une nuit sans boire d'alcool .. et sans de droguer.

Le code de la route devra un jour être enfin
rationnel et modulable;
en attendant il n'est pas respectable
et donc pas respecté.

 

 

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LES GIRATOIRES

Les giratoires (dita aussi "carrefours anglais") sont, paraît-ils maintenant plus fréquents en France qu'ailleur.

Leur avantage majeur, a fortiori quand le trafic est léger, c'est d'éviter pollution et perte d'argent et de temps à un feu rouge quand il n'y a aucun véhicule ou plus de véhicule sur l'axe transversal.

Par contre, en cas de fort trafic, force est d'admettre que la bonne négociation de ces giratoires est d'autant plus difficile que le code est différemment interprété par les auto-écoles et les pouvoirs publics. Alors que, comme d'habitude, un principe idiot est appliqué par les assurances au bénéfice des assurances et pas des assurés.

A quand des instructions de négociation intelligentes et claires ?

Le code de la route devra un jour être enfin
rationnel et modulable;
en attendant il n'est pas respectable et donc pas respecté.

 

 

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NON, NON ET NON
A LA SECURITE ROUTIERE

Ce terme de "sécurité routière" a tellement était prostitué par des ministres, des haut-fonctionnaires, des élus et des journalistes irresponsables qu'il serait bon de le bannir quand on s'investit intelligemment dans la rénovation intégral du code de la route.

On peut proposr de lui substituer "route sécurisée", ce qui, de plus, laisse enten- dre, au premier degré, que c'est prioritairement la chaussée qu'il faut sécurisée. En effet apparemment plus de 40 % des accidents seraient dûs à la qualité de l'infrastructure, y compris donc l'absence de route à trois ou quatre voies sur des axes dangereux, là où c'est possible.

Le fait que l'état soit le principal responsable, à cause de l'état ou la nature des routes, des accidents n'autorise pas à conduire comme des fous, mais souligne l'hypocrisie de cet état qui exige que nous respections nos devoirs, sans respecter les siens.

Le code de la route devra un jour être enfin
rationnel et modulable;
en attendant il n'est pas respectable et donc pas respecté.

 

 

 

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OÙ EST L'INSENSE ?

Un minimim de sens critique devrait ame,ner à conclure face à la logorrhée des pseudo-responsables de la sécurité routière que nous ne sommes pas dans la situation de chauffeurs généralement et majoritaire- ment insensés de ne pas respecter un code généralement intelligent, mais bien dans la situation d'un codee globalement insensé non respecté par des gens intelligents obligés de faire avec et de se créer un code de la route personnel s'adaptant théoriquement au contexte avec, hélas, de temps à autres, des erreurs d'appréciations mortigènes qui n'arriveraient pas si les pouvoirs publics faisaient leur travail en commençant par réécrire le code dans une optique et selon une stratégie réalistes qui ménagent non seulement les vies (comme on sait en donner l'illusion avec la complicité des médias serviles) mais encore l'environnement, les finances et le temps des chauffeurs qui aimeraient bien parfois pouvoir prendre un transport en commun si ......

Le code de la route devra un jour être enfin
rationnel et modulable;
autrement il n'est pas respectable et donc pas respecté.

 

 

 

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LA VRAIE VITESSE EXCESSIVE

On confond bien trop souvent quand il est question de "code de la route", au tribunal ou sur le zinc ou ailleurs jusque dans les forums , dépassement de la vitesse légale et vitesse excessive.

Une même limite sur toutes les nationales ou les autoroutes de France dans les mêmes conditions météo (seul critère parfois pris en compte pour une différen- ciation) est inintelligente parce que l'intelligence est effectivement aussi question d'adaptation .

Le code de la route devra un jour être enfin
rationnel et modulable;
autrement il n'est pas respectable et donc pas respecté.

 

 

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LES VACHES A LAIT
SUR PNEUS

Faut-il expliciter ?

Le code de la route devra un jour être enfin
rationnel et modulable;
autrement il n'est pas respectable
et donc pas respecté.

 

 

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LES POINTS NOIRS

On dit que la DDE (direction départemental de l'équipement) ne programme la réalisation (un jour ou l'autre !!!! ) d'une solution à un point noir que lorsque le rapport coût des morts/coût de la modification est largement déséquilibré.

Qui a des preuves que c'est globalement vrai ou que c'est globalement faux ?

Ce qui est incontestable c'est qu'on attend généralement plusieurs morts pour chercher une solution.

Le code de la route devra un jour être enfin
rationnel et modulable;
autrement il n'est pas respectable et donc pas respecté.

 

 

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LES ROUTIERS PAS SYMPAS

Est-il normal qu'un camion, a fortiori s'il roule à la vitesse réglementaire, puisse sur une nationale être la cause d'une file de voitures sur des dizaines de kilomètres ? Alors qu'é- videmment les dites-voitures roulent à un distance d'insécurité, ne serait que dans l'espoir de pouvoir enfin doubler à la première occasion apparemment ou effectivement sans danger)

Le code devrait obliger tous les camions et tous les utilitaires gros volumes à ralentir conséquemment et à serrer à droite pour le moins dès qu'un seul même véhicule les suit sur plus de trois kilomètres.

On devrait même créer tous les dix kilomètres des petites "aires de doublage" d'une cinquantaine de mètres sur lesquelles les camions auraient l'obligation de s'arrêter quelques secondes s'ils sont suivis.

Malheureusement, outre le formidable pouvoir du lobby des gros patrons de société de transport, les salariés routiers en grèvce on un sérieux "pouvoir de nuisance" , ce qui les rend quasiment intouchables.

Or les camions tuent beaucoup, y compris "devant eux", quand un accident est dû à l'énervement ou l'impatience d'un chauffeur qui a pris des risques pour essayer de rattraper le temps perdu à suivre un camion durant des kilomètres qu'il a enfin pu doubler, en prenant parfois déjà là de gros risques pour lui et d'autres, deux ou trois minutes et cinq à dix kilomètres plus tôt.

Le code de la route devra un jour être enfin
rationnel et modulable;
autrement il n'est pas respectable et donc pas respecté.

 

 

MEFIANCE

Les particulières et particuliers qui se battent pour la "sécurité routière" parce qu'ils ont perdu un être cher ou encore parce qu'ils sont devenus grandement handicapés tiennent malheureusement trop souvent des discours non pertinents.

Ils gaspillent leur énergie maladroitement, se faisant consciemment ou non les complices d'un discours émotionnant officiel hypocrite qui détourne l'attention des vrais (ir)responsables.

Le code de la route devra un jour être enfin
rationnel et modulable;
autrement il n'est pas respectable
et donc pas respecté.

 

 

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ETRE TRAITE EN ADULTE

Quand on freine,derrière un autre véhicule, par exemple, on touche ou on touche pas. Et encore, pour être plus nuancé, on fait "boum" avec gros dégâts matériels et/ou humains ou bien pas.

 Alors que le discours "distance de freinage" ou encore "distance de sécurité" est très variable selon votre interlocuteur officiel ou même le bouquin que vous consultez une question simple : un certain véhicule précis, quels que soient ses équipements et son état, dans une circonstance exactement identique, avec le même chauffeur dans le même état physique, a-t-il besoin de la même distance pour s'arrêter ne serait-ce qu'à un centimètre du véhicule précédent si le chauffeur est seul ou s'il a trois passagers ?

 La différence "éventuelle" est-elle à ce point insignifiante que le discours officiel s'adressant théoriquement à des adultes critiques et responsables ne doivent pas en tenir compte pour être crédible et respectable ?

Le code de la route devra un jour être enfin
rationnel et modulable;
en attendant il n'est pas respectable et donc pas respecté.

 

 

 

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PRIORITE A DROITE

Force est d'admettre que ca provoquerait, au moins pendant quelques mois des accidents, y compris mortels, mais il n'empêche que la priorité à droite quand on confuit à droite est un non sens dont les conséquences sont aussi parfois mortelles. Or au bout d'un an de changement le bilan ne serait pas forcément négatif.

 

 

 

 

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LE VRAI DANGER

Les gens qui roulent en dessous du maximum autorisés avec bonne conscience s'avèrent parfois plus dangereux que ceux qui, sain de corps et d'esprit, avec prudence, dépas- sent dans des limites raisonnables, les vitesses arbitraire- rement fixées ...... au départ pour limiter la consommation de carburant durant la première crise pétrolière.

Car, de fait, on oublie souvent qu'il y a eu détournement juteux d'une bonne intention par des gouvernements de droite comme de gauche qui consacrent toujours à l'envi- ronnement un pourcentage annuel du budget national qui n'est pas à la hauteur de la gravité de la situation; démon- trant ainsi amplement le peu de sens des responsabilités vis à vis des générations futures dont ils font preuve.

NB. Et c'est précisément parce que je me bats sans ménager les irresponsables depuis plus de vingt cinq ans (et bien plus que beaucoup) que, entre autres, je n'ai jamais eu les moyens de m'offrir un véhicule le moins polluant possible. Il m'arrive donc, à regret, de polluer en roulant "vite" dans ma nième vieille voiture plus que possible parce que je suis pressé .... de continuer de militer.

 

 

 

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LA BONNE STRATEGIE

Tout en investissant parallèlement dans les transports en commun les plus fréquents et les moins coûteux possible (financés, entre autres, par de justes et légitimes taxes sur le gas oil des camions et/ou des péages à un juste prix par rapport à l'usure ocasionnée toujours pour les camions, la bonne stratégie de réécriture intégrale du code de la route devrait s'appuyer sur les principes suivants considérés à égalité d'importance

1/ éviter au maximum les pertes et détériorations des vies humaines, en particulier par un apprentissage de la conduite, y conduite dans les situations délicates simulées, beaucoup plus sérieux

2/ limiter au maximum les atteintes à l'environnement, en particulier par la "chasse aux surplaces évitables" , en supposant que soit par ailleurs encouragée l'applicaton des fruits de la recherche en fait de consommation et d'échappement

3/ limiter au maximum les atteintes au porte-feuille du chauffeur privé, en particulier par la "chasse aux surplaces évitables", non obstant la perte d'une partie de la précieuse TIPP (taxe intérieure sur les produits pétroliers) par les "assoiffés de Bercy".

4/ limiter au maximum le temps de présence sur les routes et le gaspillage de temps en général, toujours en particulier par la "chasse aux surplaces évitables", mais aussi par des limitations de vitesse judicieusement modulée.

Le code de la route devra un jour être enfin
rationnel et modulable;
en attendant il n'est pas respectable et donc pas respecté.

 

 

 

 

LE VERITABLE RACKET
DU STATIONNEMENT PAYANT

La seule apparente jsutification du stationnement payant, c'est de protéger l'accès aux commerces qui ont animé et continuent d'ani- mer utilement le centre-ville.

Et pourtant c'est encore un des nombreux fruits, d'une part, de l'irréflexion des technocrates et des élus et, d'autrre part, de la grégarité moutonnière des électeurs.

C'est pourtant facile à comprendre. Soit, de toutes façons, parking payant ou pas, vous n'avez pas l'intention de traîner au centre-ville, donc vous cherchez une place que vous ne mobilisez pas plus qu'in- dispensable et, pour ne pas avoir un PV, vous payez grégairement. Soit vous allez vous promener en centre-ville avec la poosibilité d'y enrichir l'un ou l'autre commerçant par votre achat et il est possible que la peur d'un PV ne vous fera pas regarder la vitrine d'un de plus des commerçants apparemment favorisés par le stationnement payant qui aurait peut-être été bien heureux que vous l'aidiez à payer sa patente. Soit vous donnez, à tort ou à raison, un rendez-vous d'une durée plus ou moins prévisible dans un café à quelqu'un en centre-ville et vous mettez l'argent qu'il faut et ça ne libèrera pas plus vite ou moins vite une place. Soit vous êtes patron, gérant ou sa- larié d'un magasin en centre-ville, et vous êtes assez bête pour blo- quer une place de stationement toute la journée, et votre cas d'utili- sateur d'une véritable voiture-ventouse est désespéré.

Mais vous pouvez aussi être un "bureaucrate" (venant généralement sans d'autres bonnes raisons travailler en voiture) sans beaucoup de clients venant vous voir en centre-ville; et là des élus responsables devraient vous "dissuader" de venir au boulot en voiture ou alors vous aider à laisser votre véhicule sur un parking périphérique gar- dé peu cou pas coûteux et à prendre les navettes que les dits élus supposés intelligents devraient avoir déjà mis en place.

Globalement une analyse fine, avec internalisation des coûts externes démontre que l'incurie actuelle coûte sociétalement très chère. Sauf en fait de TIPP (taxe intérieure des produits pétroliers) pour Bercy comme toujours.

Mais le pire avec ce racket moyennageux, appelé autrefois octroi, c'est la situation de ceux qui habitent en centre-ville, sans avoir de garage et, soit n'utilisent pas leur voiture pour aller au travail, soit sont retraités, soit sont chômeurs. On devrait quand même avoir le droit, dans ces cas-là, de ne pas devoir aller garer et chercher sa voiture à trois ou quatre cents mètres de chez soi, là où peut-être on peut trouver sur un parking ou dans une rue des places de station- nement à tout heure du jour.

Ce n'est pas forcément par goût qu'on habite en centre-ville et qu'on évite la désertification (favorables aux malfrats) des centre-villes la nuit et le dimanche.

Mais évidemment une fois qu'on a investi ou que la municipalité pré- cédente d'une autre couleur ou pas a investi dans des parc-mètres et dans du personnel de surveillance du racket, il faut financer les dé- penses ..... ou être courageux.

 

LE PORTABLE
au volant

 

Il est incontestable que le téléphone portable a déjà fait des morts et des grands et des petits blessés. Face à cette regrettable et inacceptable réalité, comme d'habi- tude, les pouvoirs publics ont choisi la solution simpliste, donc irresponsable : interdiction absolue, même avec kit mains libres;

Etre appelable au volant peut présenter bien des avantages, y compris pour l'intéret général. Or tout le monde ne peut pas ête ministre, ne pas respecter le code de la route, comme c'est démontré régulièrement, mais avoir un chauf- feur.

Même sans kit mains libres, sur une autoroute, en roulant à 80 km/heure sur la voie de droite et à 50 mètres du camion qui vous précède, s'il y en a un, ça ne présente guère de danger et moins que la cigarette au volant qu'on n'a pas encore, bien à tort, interdite.

Mais, avec un kit main libres, s'il était intelligent d'invoquer le manque de concentration, il faut verbaliser aussi toute personne parlant à son voisin ou bien encore aux personnes qu'elle transporte derrière. Si on était logique.

Où est vraiment la différence ? Au contraire, on n'aura guère la tentation de tourner de temps en temps la tête vers son interlocuteur, ouencore de le regar der dans le rétro s'il est au bout de son portable.

Par contre, ce qui serait inimaginablement intelligent de la part de l'irres- ponsable ministre du transport et de sa déléguée à l'insécurité routière (que j'ai personnellement connue petite-fille chez son arrière-grand-mère et qu'on a recyclé là parce qu'elle "voulait" bien laisser sa place de mairesse d'une grande ville de la banlieue parisienne), c'est d'obliger les prestataires de services (Orange, SFR, Bouygues et éventuelle Cie) à créer une fonction qu'on mettrait en marche en entrant dans son véhicule et qui aboutirait à ce que votre correspondant entende ceci par exemple améliorable "Je suis actuelle- ment au volant; j'ai entendu votre appel; je me gare en sécurité; rappelez moi dans deux minutes maximum ou laissez-moi votre nom et votre numéro si vous êtes pressé de m'entendre.". Ou mieux encore si possible.

Ca serait si difficile et sur-coûteux que cela ?

 

 

 

Il y a longtemps que la fluidité de la circulation de tous aurait dû avoir la priorité sur la ... priorité d'un seul ou même de quelques-uns.

 

 

Le code de la route devra un jour être enfin
rationnel et modulable;
en attendant il n'est pas respectable et donc pas respecté.

 

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