vendredi 07 juin 2002
NOTRE JARDIN SECRET
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Chère Marie-Jo
Tu le "fleuriras" aussi selon
ton désir
bien évidemment
si c'est techniquement possible
(double
possibilité d'accès)
J'ai
hâte de connaître ta frimousse. |
"à défaut de mieux" |
"En amour, les femmes écrivent des choses qu'elles ne diraient pas, et le hommes disent des choses qu'ils n'écriraient pas". (Chateaubriand) Mais nous pouvons aussi, ici, faire les deux :-)))))) S'il
ne t'est jamais venu à l'idée et ne te viendra jamais
à l'idée que notre relation puisse devenir plus
qu'amicale, Mais s'il t'est venu à l'idée, toi aussi, que notre relation, malgré son contexte déjà géographiquement particulier puisse devenir plus qu'amicale, et que ce soit pour toi une perspective agréable, je dois ,dès maintenant, te dire, à grand regret, que, quelle que soit ma tendresse croissante (évidemment imprévue) - pas totalement platonique, je suis sincère - pour toi, j'ai trop de coeur et/ou de bonté (?), et aussi sans doute un sentiment de responsabilité initiale (cf. ci-après) dans mon très long et pénible propre malheur conjugal, pour laisser seule, à supposer qu'elle ne se suicide pas, la gamine immature que j'ai épousée et qui, faute d'intelligence et de générosité, tout en apportant 2 000 Francs (de l'époque) de "dot" et en me rendant depuis des services "ménagers" plus ou moins faits à moitié, m'a, avant tout, apporté quasi- quotidiennement des insatisfactions sur tous les plans, et en particulier le plan sexuel; et très peu de satisfactions, a fortiori des satisfactions qui seraient venues spontanément et généreusement d'elle, par pur amour, sans obligation. Alors que même mes enfants - qu'elle a très mal élevés, sans possibilités de réels "contre-feux" de ma part - n'ont, donc, hélas, aucune motivation spirituelle ou altruiste et vivent "dans le système - ce qui ne me permet pas non plus de les "aimer" (cf. ci-dessous le sens fort que je donne à ce mot). Ce qui fait qu'ils ne m'apportent pas non plus de vraies satis- factions valables comme en compensation et qu'ils ne m'ont même pas encore fait de petits-enfants que j'essaierais d'aider à commencer à se construire une "belle" personnalité, sans être possessif évidemment. Quoiqu'il en soit, ta décision sera la mienne. |
Pour déterminer si nous pouvons laisser libre cours, si tu le voulais donc, à plus que de l'amitié, il faut évidemment garder à l'esprit que, lorsque tu auras quitter Joël (puisque, indépendamment de moi, c'est sans doute la très difficile solution, si tu arrives à la mettre en oeuvre), tu ne pourras probablement pas te contenter - "tant que je ne suis pas veuf" - d'un discret coup de fil de moi de temps en temps, de plusieurs messages par jour selon un système sûr et discret (pour Annie) à mettre au point, avec obligation permanente pour moi de supprimer en permanence les traces de la majorité de nos messages. |
NOS POINTS COMMUNS SURPRENANTS SIGNES Même âge à quelques mois près Ex-Instits "évolutionnaires" Intérêts pour la spiritualité Intérêts
pour les petites attentions tendres Très malheureux en ménage Animaux aimés en commun Amour
de l'éco-musée d'Alsace Connaissance d'Hartmannswiller Intérêt pour Internet Amour
de la Nature Ca fait déjà beaucoup J'en oublie peut-être Et on en découvrira probablement d'autres ! NB Quand à avoir déjà vécu ensemble : va savoir ! |
PARTAGE Bal de Saint-Catherine du 27 Novembre 1965 où ma présence n'a tenu qu'à un regretté petit rien, (c'est à dire qu'un copain seul chez lui rentre dans son bain trois minutes plsu tôt) . Annie danse avec moi plusieurs fois. Elle se trouvait moche (C'est toujours objectivement faux, malgré son double menton actuel) et, à 19 ans et 11 mois, avait peur de finir vieille fille; alors que ses quatre seules copines - perdues de vue depuis - étaient célibataires. Moi, vierge et n'ayant jamais embrassé une femme, j'avais déjà, trop "rapidement", en vain, demandé à quatre jeunes filles d'envisager de nous fiancer, tant, outre une légitime aspiration psychique et physique "de mon âge", j'étais pressé de m'éloigner d'une mère accapareuse (mal mariée elle aussi, quoique ce soit mon père qui était à plaindre) qui ne me laissait que 10 % de mon modeste salaire d'instit dans l'école privée catholique où j'avais moi-même été premier de classe. 5 décembre 1965 : en sortant du même lieu dominical de bal (Le Casino à Roubaix), je l'embrassais et je rentrais chez moi (en bus et à pied ) en déclarant "Je suis fiancé". Totalement débile. Si j'avais su. Le matin j'avais voté Jean Lecanuet et le soir j'embrassais (Annie) LECAT (dans les) nuées. 31 décembre : cinq ou sixième bal toujours dans le même lieu 2 Janvier 1966 : je fais la connaissance "mémorable" de ma belle-mère avant d'aller manger au restaurant en tête à tête à l'occasion de ses 20 ans. L'après midi je faisais connaissance du reste de la famille : une soeur enceinte pire qu'elle et un gros lourdaud de beau-frère informaticien (de l'époque) fils unique inimaginable. La très longue et très triste suite quand ce sera au propre |
Aimer, c'est, en
reconnaissant dans l'autre l'Ineffable en
"devenir", l'aider dans toute la mesure du
possible, et par tout moyen (corps inclus), durant cette
vie-ci, à progresser au mieux et sans traîner sur le
chemin de la Sagesse et de l'Amour. Un chemin fait de reconnaissance de l'existence de l'Ineffable, de limitation de l'impact de ses défauts, du développement de ses qualités pour pouvoir "jouir" de rendre service autour de soi, selon le probable plan de l'Ineffable sur chacun d'entre nous Mais quand l'autre ne partage toujours pas ces aspirations, comment l'aimer ? Il n'y a plus qu'à cohabiter en évitant de lui faire du mal, avec une vie sexuelle peu tendre et de troisième choix. |
UN AMI A ime que vous
lui disiez ce que vous ressentez NB. J'ai "amélioré à ma sauce" |
Blason d'Hartmannswiller
"IL" est derrière les jours les plus noirs
. T'aimer, |
EVIDEMMENT - que j'aimerais enfin pouvoir "souvent" faire l'amour (aidé si nécessaire d'un peu de viagra) avec "une" femme mûre ayant pas mal de jolis et/ou valables points communs avec moi, dont des préoccupations métaphysiques évidemment et qui aimerait faire activement l'amour à l'autre, ce qui suppose aussi de jouir soi-même avec imagination et sourire. - que j'aimerais, si cela te plaisait, te couvrir le plus souvent possible de mots doux, de baisers, de caresses - dont tu fus tant frustrèe - et finalement de mon corps. A supposer que tu ne penses pas déjà à un autre "consolateur" évidemment, car il y a certainement mieux et moins compliqué que moi à tout point de vue. Mais, même si tu le voulais et en tenant compte de mes propres limitations au moins, je ne voudrais surtout pas, qu'après un bonheur probablement, hélas, quelque peu éphémère, cela te fasse durablement mal ensuite . |
T'aimer non égoïstement, "Nous pouvons, si tu le veux, n'être que de "tendres amis" et le rester,, quoiqu'un peu moins tendrement, le jour où, après avoir cherché, tu auras enfin, comme je te le souhaite, si c'est ton désir, trouver un tendre compagnon (sensible aux réalités spirituelles) pour finir tes jours". Quoiqu'il
en soit, |
J'éprouve
évidemment le besoin (logique ?) de comprendre
ta perception de tes deux vies conjugales ratées,
dans la limite de ton désir,
mais aussi ce que fut et ce qu'est encore
ta vie de mère et de grand-mère
pour mieux
sympathiser et t'aimer
au sens que tu voudras.
Monter ensemble
Jean-Marie |