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. SPIRITUALITES |
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Le bonheur d'être un homme Sois vertueux
par goût, sois un sage exemplaire. Cherche
l'indépendance, et garde sur la terre Travaille avec
ferveur, artiste sur la toile, De ton bonheur
le cur doit être l'artisan ........................................................................................Henri CHARLET |
N.B. Outre le fait que ce texte est un traduction de l'anglais, il faut garder présent à l'esprit que certains mots n'ont plus le même sens en cette fin du XX° siècle qu'à la fin du XVII° siècle. Ce qui n'enlève pas grand chose non seulement à la grande sagesse de l'auteur, mais encore à la grande sagesse qu'il peut nous inspirer. |
Le peu que l'on peut faire, le très peu que l'on peut faire ... il faut le faire, pour l'honneur, mais sans trop d'illusions. (Théodore Monod) |
LE GNOSTICISME PRATIQUE ET LES THEORIESNous ne pouvons nier quil y a dans le monde deux courants qui cherchent la suprématie. En premier lieu, nous avons le courant spiritualiste formé par toutes les religions et les croyances. Dautre part, nous avons le courant matérialiste, avec ses écoles et sa propre dialectique. Le courant spiritualiste pense que lui, et rien que lui, détient la vérité. Le courant matérialiste, athéiste, suppose quil détient aussi la vérité. Le courant spiritualiste rend un culte au Dieu-Esprit, peu importe quel nom il lui donne : Allah, Brahma, Dieu etc... Le courant matérialiste rend un culte au Dieu-Matière, peu importe non plus le nom quil lui donne. Ce sont deux courants. Le spiritualiste se fonde sur ses théories, le matérialiste sur les siennes. Qui donc a raison ? Sans vouloir blesser les susceptibilités délicates, nous dirons que ni les uns ni les autres ne connaissent réellement ce quest la Vérité. Les fanatiques du spiritualisme, et du matérialisme, ont rempli le monde de théories, dhypothèses et de suppositions qui jamais nont été expérimentées. « Lhomme qui ne met pas en pratique sa métaphysique est comme un âne chargé de livres », disait Mahomet. Les théories sont devenues fatigantes et vont jusquà se vendre et se revendre sur le marché... Alors ! Quoi ? Les auteurs se contredisent eux-même dans leurs oeuvres. Le pauvre lecteur doit boire dans la coupe amère des doutes. Les théories servent seulement à nous occasionner des préoccu- pations et nous rendre la vie amère. Les théories ne servent pas à grand chose; nous avons besoin dêtre pratiques et de connaître, par notre propre vécu, lobjet de notre existence. Cest à juste raison que Goethe a dit : « Toute théorie est grise et seul est vert larbre aux fruits dorés quest la vie »... |
Incohérence agnostique ou intégrisme athée? Pourquoi
faut-il que Dieu devienne le souffre-douleur de tous les
aveugles de la terre, de tous les ingrats de la terre, de
tous les apprentis agnostiques ou athées de la terre, de
tous ces grands humanistes de la terre? Ce phénomène
est mondial.
Dans ce monde
spirituellement vide, être croyant dérange. Cela
dérange tout et tous. Y compris "les
agnostiques de service qui ont tout compris. Dans
leurs grandes modesties, leurs compétences fort
éclectiques, décidément, embrasent et transcendent
sciences et religions. Et, des fois, ils daignent
descendre de leur piédestal agnostique pour
jeter à tous ceux qui croient en Dieu des miettes de
leur Savoir infini. Tel un opportuniste profitant des
méandres de lactualité, surtout si morbide, comme
mise en scène pour insulter les croyants: ils
apostrophent les uns en prouvant
lantinomie Religions/Sciences, insultent les autres
(cocus de Dieu), nous ressortent les clichés
fanés de Religion-Opium du peuple, ou encore
semplissent de compassion douteuse pour les pauvres
bougres qui se prosternent devant leur Créateur, ou qui
acceptent lOmniscience de Dieu .
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LE SOUFISME, quest ce que cest ? Le soufisme
est le mysticisme de lIslam. Comme tel, il a la
particularité dexister aussi bien dans
lIslam sunnite que dans lIslam chiite.
Décrire le soufisme est une tâche redoutable. Comme
tout mysticisme, il est avant tout une recherche de Dieu
et son expression peut prendre des formes très
différentes. Dautre part, par ses aspects
ésotériques, il présente des pratiques secrètes, des
rites dinitiation, eux aussi variables selon les
maîtres qui lenseignent.
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Jésus
a bien existé,
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Pas de censure, le
pour et le contre en face à face . |
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http://perso.club-internet.fr/sergecar/cours/mort2.htm Savoir vivre et savoir mourir Nous vivons dans un monde qui se soucie assez peu de la mort. Nous connaissons la mort-spectacle, celle du cinéma et de ses effusions de sang, la mort-actualité, celle de la télévision, de ses faits divers et des images de la guerre et de la violence. Mais cela ne suffit pas pour que nous en tirions pour nous-mêmes une leçon de vie. La mort est en effet trop dans une extériorité, trop dans l'ordre de l'image pour qu'elle puisse nous concerner de près. Pourtant, elle vient très tôt frapper à notre porter. La vie est une succession de deuils que nous sommes bien obligés d'assumer : mort de nos proches, mort de nos parents, mort d'un ami, d'un frère, mort de celui ou de celle qui nous aimions. Le deuil n'est pas une chose qui aille de soi, mais qui se vit et qui donne une leçon de vie. Mais traverser un deuil, est-ce pour autant être capable d'apprivoiser la mort? Peut-on tirer de la mort une leçon de sagesse pour la vie?
La première réponse que nous devons étudier correspond à cette question : ne faut-il pas vivre comme si on ne devait jamais mourir? ......
On peut retourner la chose en tous sens : notre vie ne peut avoir de sens si la mort ny a pas sa place, parce que la mort fait partie intégrante de la vie. ......
La pensée de la mort nous effraie et il est tentant den congédier la peu par une consolation donnée elle aussi par la pensée, la pensée qui imagine une existence prolongée dans la durée. ....... « Q. Navez-vous pas peur de la mort ? M. Je suis déjà mort. Q. Dans quel sens ? M. Je suis doublement mort. Je suis mort à mon corps, je suis également mort à mon esprit». Dans un texte pareil, il est bien sûr question de la mort au sens phénoménologique, non de la mort physique qui se situe dans lespace temps, et en toute radicalité de la phénoménologie de la Vie. Cette mort qui est dés-identification coïncide en réalité avec l'épanouissement dans le présent de la Vie absolue. Le paradoxe est complet, le mourir au monde du temps coïncide avec le vivre absolu au sein de l'Etre. Une telle position philosophique surprendra certainement : elle remet en cause directement la représentation de lego dans son identification au corps et au mental, elle détruit le sens habituel de la continuité que lego construit en manipulant le mental en terme de temps psychologique. Cette étrangeté diminue pour qui a connu ne serait-ce quune seule fois le sentiment plein de la Présence. Ce qui est certain, de toute manière, cest que le problème de la mort, nous reconduit invariablement au rapport au temps. |
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