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SPIRITUALITES
SELECTIONS 1

 

 

AVERTISSEMENTS

Le fait d'avoir sélectionnér un texte et de l'avoir reproduit ici sur ce site n'implique absolument pas d'être forcément d'accord avec tous les autres textes et écrits de l'auteur cité; quoique ça puisse évidemment aussi être le cas.

Réciproquement, le fait pour un auteur d'avoir un texte repris ici n'implique pas forcément que son accord ait été sollicité (dans la mesure où c'était possible) et encore moins qu'il serait ou qu'il est d'accord avec tout ou partie du contenu de ce site.

Ca va sans l'écrire, mais ça va encore mieux en l'écrivant.

 

 

 

Le bonheur d'être un homme

Sois vertueux par goût, sois un sage exemplaire.
Veille sur ton honneur, choisis un idéal.
Sois bon sans être faible, affirme un caractère,
De ta guenille enfin ne sois pas le vassal.

Cherche l'indépendance, et garde sur la terre
L'espérance et la foi, sois un ami loyal.
Sur toi sans indulgence, écoute un peu sévère
La voix de ta conscience, elle est un tribunal.

Travaille avec ferveur, artiste sur la toile,
Poète, médecin, boulanger, paysan,
Attache ta charrue à la plus haute étoile,

De ton bonheur le cœur doit être l'artisan
Accepte tes devoirs; la vie est une somme
De courageux combats qui font de toi un homme.

........................................................................................Henri CHARLET

 

 


SAGESSE


Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence. Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes. Dites doucement et clairement votre vérité ; et écoutez les autres, même le simple d'esprit et l'ignorant : ils ont eux aussi leur histoire. Evitez les
individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l'esprit. Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grands et plus petits que vous. Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez prudent dans vos affaires ; car le monde est plein de fourberies. Mais ne soyez
pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe ; plusieurs individus recherchent les grands idéaux ; et partout la vie est remplie d'héroïsme. Soyez vous-même. Surtout n'affectez pas l'amitié. Non plus ne soyez cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l'herbe. Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d'esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude. Au delà d'une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l'univers, pas moins que les arbres et les étoiles ; vos avez le droit d'être ici. Et qu'il vous soit clair ou non, l'univers se déroule sans doute comme il le devrait. Soyez en
paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de lui, et quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme. Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau. Prenez attention. Tâchez d'être heureux.

   

Trouvé dans une vieille église de Baltimore en 1692. Auteur inconnu

N.B. Outre le fait que ce texte est un traduction de l'anglais, il faut garder présent à l'esprit que certains mots n'ont plus le même sens en cette fin du XX° siècle qu'à la fin du XVII° siècle. Ce qui n'enlève pas grand chose non seulement à la grande sagesse de l'auteur, mais encore à la grande sagesse qu'il peut nous inspirer.

 

Le peu que l'on peut faire, le très peu que l'on peut faire ... il faut le faire, pour l'honneur, mais sans trop d'illusions. (Théodore Monod)

 

 

LE GNOSTICISME PRATIQUE ET LES THEORIES

Nous ne pouvons nier qu’il y a dans le monde deux courants qui cherchent la suprématie. En premier lieu, nous avons le courant spiritualiste formé par toutes les religions et les croyances. D’autre part, nous avons le courant matérialiste, avec ses écoles et sa propre dialectique. Le courant spiritualiste pense que lui, et rien que lui, détient la vérité. Le courant matérialiste, athéiste, suppose qu’il détient aussi la vérité. Le courant spiritualiste rend un culte au Dieu-Esprit, peu importe quel nom il lui donne : Allah, Brahma, Dieu etc... Le courant matérialiste rend un culte au Dieu-Matière, peu importe non plus le nom qu’il lui donne. Ce sont deux courants. Le spiritualiste se fonde sur ses théories, le matérialiste sur les siennes. Qui donc a raison ? Sans vouloir blesser les susceptibilités délicates, nous dirons que ni les uns ni les autres ne connaissent réellement ce qu’est la Vérité. Les fanatiques du spiritualisme, et du matérialisme, ont rempli le monde de théories, d’hypothèses et de suppositions qui jamais n’ont été expérimentées. « L’homme qui ne met pas en pratique sa métaphysique est comme un âne chargé de livres », disait Mahomet. Les théories sont devenues fatigantes et vont jusqu’à se vendre et se revendre sur le marché... Alors ! Quoi ? Les auteurs se contredisent eux-même dans leurs oeuvres. Le pauvre lecteur doit boire dans la coupe amère des doutes. Les théories servent seulement à nous occasionner des préoccu- pations et nous rendre la vie amère. Les théories ne servent pas à grand chose; nous avons besoin d’être pratiques et de connaître, par notre propre vécu, l’objet de notre existence. C’est à juste raison que Goethe a dit : « Toute théorie est grise et seul est vert l’arbre aux fruits dorés qu’est la vie »...

 

 

Incohérence agnostique ou intégrisme athée?

Pourquoi faut-il que Dieu devienne le souffre-douleur de tous les aveugles de la terre, de tous les ingrats de la terre, de tous les apprentis agnostiques ou athées de la terre, de tous ces grands humanistes de la terre? Ce phénomène est mondial.

Bref, on s’occupe comme on peut, surtout “
à éduquer cette pauvre masse populaire qui, c’est à peine croyable à l’aube du XXIème siècle, croit encore en une force divine...en un Dieu.


Il se trouve que j’en fais partie... Et si ces grands messieurs veulent bien, j’aimerai pouvoir, au nom de tous ceux qui se sentent insultés par leurs critiques, par la présente, leur répondre, ou leur apporter, sans exclusive, des éléments, non-exhaustifs, de réponse. Je n’ai pas pour habitude, ni pour vocation, de répondre aux piqûres de tous les moustiques de la terre, mais lorsque le vide logique se conjugue avec le vide idéologique pour se présenter aux lecteurs des médias comme un idéal de pensée rationnelle et...scientifique; lorsqu’en plus c’est répétitif, alors agir devient mesure de salubrité publique. Le religieux, eux, croyaient qu’on l’avait “géré”, or à leur éternel désespoir, ce fait s’affirme davantage chaque jour!

Dans ce monde spirituellement vide, être croyant dérange. Cela dérange tout et tous. Y compris "les agnostiques” de service qui ont tout compris. Dans leurs grandes modesties, leurs compétences fort éclectiques, décidément, embrasent et transcendent sciences et religions. Et, des fois, ils daignent descendre de leur piédestal “agnostique” pour jeter à tous ceux qui croient en Dieu des miettes de leur Savoir infini. Tel un opportuniste profitant des méandres de l’actualité, surtout si morbide, comme mise en scène pour insulter les croyants: ils apostrophent les uns en “prouvant” l’antinomie Religions/Sciences, insultent les autres (“cocus” de Dieu), nous ressortent les clichés fanés de Religion-Opium du peuple, ou encore s’emplissent de compassion douteuse pour les pauvres bougres qui se prosternent devant leur Créateur, ou qui acceptent l’Omniscience de Dieu .

Assommant les croyants de questions qu’ils veulent, ou croient, pertinentes, mais qui ne reflètent en fait que les interrogations de bouffon du roi, ou, sérieusement, leurs interventions illustrent leur faillite intellectuelle devant la tâche d’expliquer ou de rationnaliser leur doctrine agnostique.

Ils prônent l’évolution des espèces, thèse chère à Darwin et autres récents Monod ou Changeux. Sachant qu’à l’échelle du temps le présent n’existe pas, il n’est que la limite entre le passé et le futur, je leur prie de m’indiquer UNE seule, pas deux, espèce animale en voie d’évolution vers une autre espèce: ç.à.d. un poisson ayant des mini pattes et un poumon embryonnaire par ex.? Si on ne le peut, alors contentons-nous de n’émettre, comme Darwin lui-même l’avait fait, que des hypothèses bien humbles.

Qu’est-ce donc que l’agnosticisme?
Sûrement pas cette logique fermée et l'arrogance qu'ils arborent. L’agnosticisme est par essence un écart à la science: c’est un à priori reniant par définition l’absolu et toute métaphysique.Ainsi on nous déclare que l’attitude des croyants “efface d’un revers de bras toute la démarche scientifique”. Il convient que chacun balaye devant sa porte!
Quand les agnostiques déclarent que nous ne pouvons rien savoir avec certitude de ce qui dépasse notre entendement et perception sensorielle, les agnostiques ne font, en fait, qu’affirmer qu’il n’y probablement pas de réalité au-delà, rejoignant ainsi les thèses athées. C’est pourquoi, bien que des différences dialectiques existent entre ces deux notions, les similitudes l’emportent, aussi par concision, je m’adresse ici aux deux catégories de personnes.

Selon leur logique respective - seules nos perceptions sensorielles nous permettent d’appréhender la réalité, seule existante, car seule perceptible. C’est une position sans justification intellectuelle, car tout au plus peut-elle induire qu’il n’est pas possible d’établir une quelconque probabilité d’une réalité extra-sensorielle. Mais c’est tout.
Donc les limites de ce que nous pouvons voir, sentir, toucher, ne sont pas les limites de la réalité, mais les limites de notre perception.


L’Histoire regorgent d’exemples bousculant cette thèse. Je n’en veux pour preuve que les ondes, radioélectriques, infrasons et ultrasons, infrarouge et ultra-violet, toutes des découvertes récentes à l’échelle de l’humanité. Mais d’autres exemples existent.
Car, quelle sera la prochaine découverte qui engendrera une nouvelle réalité ?
Ou maintiendrait-on que le dieu-Sciences ou le “Scientisme”, croyance des incroyants, religion des “non-religieux”, ait déjà dévoilé tous les secrets de l’être humain, de la nature, de l’Univers ? Que donc ce dernier est ainsi figé parce que nos perceptions sont limitées ? Bien sûr que non!

Au lieu d’être impressionnés par notre impuissance à établir avec certitude les limites de la réalité - toutes nouveautés apportant une nouvelle réalité - certains persistent dans un nombrilisme aigu, troquant une humble dignité à un orgueil stupide, au prix de pires contorsions intellectuelles. Ce qui leur semble de l’audace toute “chée-bran”, n’est qu’autosuffisance béate, et nue arrogance. Voilà comment, d’une simple et honnête hypothèse de travail, l’athéisme devient axiomatique!

La mécanique quantique, qui a bouleversé la représentation du monde microscopique, nous a appris que sans le langage elle n’aurait pu exister. En effet, nous ne pouvons formuler (comme notions) que ce que nous pouvons penser, et nous ne pouvons penser que ce que nous pouvons formuler. En effet ces deux activités gravitent exclusivement autour de la “réalité”, elle-même communiquée par nos perceptions sensorielles. Le cercle est ainsi bouclé.


Par le même raisonnement, quelle est donc cette logique agnostique qui veut que la réalité soit ainsi bridée par l’impuissance de nos sens ou sciences ? Est-ce peut-être le même postulat réducteur qui leur fait dire que la foi en Dieu viole la pensée sereine, tandis que l’agnosticisme, “noble”, ne voilerait pas la raison ! On comprend ainsi mieux qu’ils puissent être enclin à envier jalousement la sérénité de certains gens de foi face aux épreuves de la vie.

Je veux bien - libre expression oblige - que les uns ou les autres s’arrogent le rôle “vigilant” de chien de garde de l’athéisme, quitte à s’acharner sur le malheur des autres (en substance: “
Si votre dieu existait, il vous en aurait protégé”). L’athéisme des uns peut, en effet, générer une transcendance de la foi des autres, une purification. Mais de grâce, qu’il se manifeste à visage découvert, sans le fard usurpé de la science, sans le couvert de l’humaniste affecté, enfin, sans le voile d’une logique de parade. Cet athéisme là en devient progressiste et intolérant. Il n’aura de dignité non lorsqu’il bafoue ou insulte, mais lorsqu’il respectera la foi et la conviction d’autrui.

 

LE SOUFISME, qu’est ce que c’est ?

Le soufisme est le mysticisme de l’Islam. Comme tel, il a la particularité d’exister aussi bien dans l’Islam sunnite que dans l’Islam chiite. Décrire le soufisme est une tâche redoutable. Comme tout mysticisme, il est avant tout une recherche de Dieu et son expression peut prendre des formes très différentes. D’autre part, par ses aspects ésotériques, il présente des pratiques secrètes, des rites d’initiation, eux aussi variables selon les maîtres qui l’enseignent.

Bien que le soufisme se veuille rigoureusement musulman, l’Islam traditionnel, sunnite et chiite, considère le soufisme avec la plus grande méfiance.

En Iran, la grande majorité des mollas y est vivement opposée et dans l’Islam sunnite, la plupart des Ulema sont beaucoup plus intéressés par la lettre du Coran et ses interpré- tations juridiques que par les spéculations des soufis auxquelles ils trouvent une odeur de soufre. Cette opposition généralisée contribue à la discrétion du soufisme.

En outre le soufisme n’a aucune unité. Chaque maître se constitue une cohorte de disciples attirés par la réputation de son enseignement. Tout au plus, ces maîtres déclarent se rat- tacher à une " confrérie ", elle même fondée par un célèbre soufi des siècles passés ; personne ne vérifie une quelconque orthodoxie de l’enseignement donné, du moment qu’il se réfère à l’Islam.

L’importance de cet Islam secret n’en est pas moins remarquable. Historiquement, il a joué un rôle de premier plan dans la naissance des déviations du chiisme que sont l’Ismaëlisme et la religion druze. En littérature, il a profondément inspiré certaines des oeuvres arabo- persanes les plus remarquables comme les Contes des Mille et Une Nuits ou le poème d’amour deLeyla et Majnoun.

C’est cependant par sa spiritualité que le soufisme est le plus original. Dans la conception soufie, l’approche de Dieu s’effectue par degrés. Il faut d’abord respecter la loi du Coran, mais ce n’est qu’un préalable qui ne permet pas de comprendre la nature du monde. Les rites sont inefficaces si l’on ignore leur sens caché. Seule une initiation permet de pénétrer derrière l’apparence des choses. L’homme, par exemple, est un microcosme, c’est-à-dire un monde en réduction, où l’on trouve l’image de l’univers, le macrocosme. Il est donc naturel qu’en approfondissant la connaissance de l’homme, on arrive à une perception du monde qui est déjà une approche de Dieu.

Selon les soufis, toute existence procède de Dieu et Dieu seul est réel. Le monde créé n’est que le reflet du divin, " l’univers est l’Ombre de l’Absolu ". percevoir Dieu derrière l’écran des choses implique la pureté de l’âme. Seul un effort de renoncement au monde permet de s’élancer vers Dieu: " l’homme est un miroir qui, une fois poli, réfléchit Dieu ".

Le Dieu que découvrent les soufis est un Dieu d’amour et on accède à Lui par l’Amour : " qui connaît Dieu, L’aime ; qui connaît le monde y renonce ". " Si tu veux être libre, sois captif de l’Amour. "

Ce sont des accents que ne désavoueraient pas les mystiques chrétiens. Il est curieux de noter à cet égard les convergences du soufisme avec d’autres courants philosophiques ou religieux: à son origine, le soufisme a été influencé par la pensée pythagoricienne et par la religion zoroastrienne de la Perse ; l’initiation soufie, qui permet une re-naissance spiri- tuelle, n’est pas sans rappeler le baptême chrétien et l’on pourrait même trouver quelques réminiscences bouddhistes dans la formule soufie " l’homme est non-existant devant Dieu ".

Même diversité et même imagination dans les techniques spirituelles du soufisme : la recherche de Dieu par le symbolisme passe, chez certains soufis, par la musique ou la danse qui, disent-ils transcende la pensée ; c’est ce que pratiquait Djalal ed din Roumi, dit Mevlana, le fondateur des derviche tourneurs ; chez d’autres soufis, le symbolisme est un exercice intellectuel où l’on spécule, comme le font les Juifs de la Kabbale, sur la valeur chiffrée des lettres ; parfois aussi, c’est par la répétition indéfinie de l’invocation des noms de Dieu que le soufi recherche son union avec Lui.

Le soufisme apporte ainsi à l’Islam une dimension poétique et mystique qu’on chercherait en vain chez les exégètes pointilleux du texte coranique. C’est pourquoi ces derniers, irrités par ce débordement de ferveur, cherchent à marginaliser le soufisme. C’est pourquoi aussi les soufis tiennent tant à leurs pratiques en les faisant remonter au prophète lui-même: Mahomet aurait reçu, en même temps que le Coran, des révélations ésotériques qu’il n’au- rait communiquées qu’à certains de ses compagnons. Ainsi les maîtres soufis ratta chent -ils tous leur enseignement à une longue chaîne de prédécesseurs qui les authentifie.

Cette légitimité par la référence au prophète n'entraîne cependant pas d'uniformisation du mouvement soufi : les écoles foisonnent et chacune a son style et ses pratiques. Ces écoles sont généralement désignées en français sous le nom de confréries. Avant de procéder à l'étude de quelques unes d'entre elles, il faut toutefois garder à l'esprit que les confréries sont devenues, non pas une institution, mais au moins une manière de vivre l'Islam si géné- ralement admise que toutes sortes de mouvements, mystiques ou non, se parent du titre de confrérie pour exercer leurs activités. Qu'on ne s'étonne donc pas de rencontrer parfois des confréries fort peu mystiques à la spiritualité rudimentaire, bien éloignée des spécula- tions élevées qui ont fait du soufisme l'une des composantes majeures de la spiritualité universelle.


Michel Malherbes, Les Religions de l’Humanité, pages 192-194 Ed. Critérion

 

Jésus a bien existé,
n'est-ce pas ?

"Il n'est pas impossible que Jésus ait réellement existé. Son existence n'est jamais remise en question par les chrétiens, bien sûr. Il est à mon avis très peu probable que le "Jésus" décrit par les évangiles ait eu une existence réelle. Les évangiles mentionnes plusieurs faits qui devraient se retrouver dans les chroniques de l'époque: le massacre des nouveaux-nés par Hérode. les "Morts qui se lèvent". L'entrée triomphale du Christ à Jérusalem. La quasi-émeute lorsque Ponce Pilate veut faire libérer Jésus. Le ciel s'assombrit et le rideau du temple se déchire lorsqu'il meurt. Les flammes qui descendent sur les apôtre, et la foule qui "parle en langues" lors de la pentecôte. Or, il n'y a nulle trace de ces événements dans les chroniques ou ouvrages historiques de l'époque ou sur cette époque. Il n'y a eu aucune éclipse à Jérusalem aux alentours de 30-33 après JC. Personne ne mentionnent le massacre des nouveaux-nés par Hérode. Comment tous ces événements ont-ils pu passer inaperçus ? En outre, le "procès" de Jésus décrit dans les évangile est entaché de nombreuses contre-vérités historiques: par exemple, la "tradition" romaine de libérer un prisonnier réclamé par la foule le jour de pâques n'est citée que dans les évangiles, mais est contradiction avec ce que l'on sait de la procédure pénale romaine.

Certains chrétiens aiment citer un historien romano-juif du nom de Flavius Josephus, qui aurait cité le Jésus chrétien. Flavius Josephus avait participé en 70 à la révolte des zélotes, avant de trahir ses compatriotes pour finir la guerre du côté des Romains. Or, les phrases de ce traître sont reconnues, même par les historiens catholiques, comme étant un faux "pieusement" inséré dans certains manuscrits au 4è siècle.

Les chrétiens citent aussi souvent la correspondance entre Hadrien et Pline le Jeune, alors gouverneur de Bythinie. Pline demande à Hadrien que faire avec les chrétiens, "une secte qui provoque une certaine hostilité dans le reste de la population", et Hadrien lui répond de vérifier avec soin les accusations. Or, cette correspondance prouve bien l'existence de la secte trois ou quatre générations après celle du supposé Jésus (elle date de 112), mais pas l'existence historique de ce dernier.

Il n'y a donc aucune preuve sérieuse que Jésus ait réellement existé. Alors que des athées et des agnostiques affirment qur, par contre, il y a bien des motifs de croire qu'il a été inventé de toute pièce, et au moins son histoire actuellement enseignée, pour les besoins de la cause par les premiers chrétiens".

 

Pas de censure, le pour et le contre en face à face .
Dieu - un Indicible - sous-jacent à toute quête spirituelle
Un kaléidoscope fascinant : convictions, questions, doutes.
L'homme divers et semblable dans ses rites, sa foi, ses refus.
Nos croyances comme nos incroyances en un vécu émouvant.

 

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L'INNOMME

     Regardons superficiellement l'esprit religieux. Dieu est une entité absolue, quelque chose "au-dessus" de nous, "quelque part" peut-être, non, pas quelque part ; et c'est inatteignable. Il y a un dieu, c'est une nécessité (au sens biologique du terme). Il ne peut pas n'y avoir rien. Cela est vrai pour tous ceux qui ne sont pas athées, même pour les agnostiques. Pour les athées, je ne sais pas. Peut-être entendront-ils la suite de ce texte comme un acte de foi.

    En cherchant Dieu on n'obtient toujours qu'un concept, et ce concept n'est ni plus ni moins qu'une matérialisation de l'idée de déité. Je veux dire que le fait de concevoir pose des contours et des zones limites. Je veux dire qu'on ne peut pas conceptualiser complètement l'idée d'une divinité sinon celle-ci n'en est plus une. Fatalement, donner naissance au concept, le nommer pour le définir, c'est lui enlever tout caractère transcendant ou immanent, selon la perspective privilégiée. Mais je ne suis pas agnostique, je crois qu'il est possible de voir Dieu, je crois que bien des gens y touchent. C'est un autre débat.

    Alors il ne faut peut-être pas chercher Dieu, ce qui ne signifie pas nier l'entité divine. Les anciens y faisait référence en parlant de l'Innommé, ou l'Innommable. Une simple question de logique en somme. Alors si on ne peut pas le saisir, ce Dieu, quelle peut être sa relation avec nous? Je ne sais pas, je crois simplement que nous sommes en Lui, que l'esprit humain le constitue ou plutôt, ce qui revient au même, que Dieu est ce que nous sommes.

 

 

La réincarnation est peut-être le plus beau message d'espoir que l'homme puisse recevoir. Imaginez que rien n'est jamais terminé, imaginez que demain vous reviendrez terminer ce que vous avez commencé dans cette vie où dans une autre. Toutes les philosophies antiques et les anciennes religions des Sumériens à Osiris, de Confucius à Lao Tseu, des Incas aux Amérindiens nous ont laissé sous une forme où une autre ce message d'espoir. Nous pouvons d'ailleurs objectivement nous demander pourquoi notre civilisation Judéo-Chrétienne a cru bon de noyer tout cela sous un imbroglio de purgatoire, enfer,etc... L'être humain se réincarne et se réincarne pour progresser, progresser sur le plan spirituel jusqu'à atteindre ce que les boudhistes ont appelés avec justesse l'illumination, ce que nous, avons appelé la sainteté, ce que les énergéticiens quelque soit leur école appelle l'état de lumière ou l'être de lumière. A ce stade l'homme ne se réincarne plus mais rentre dans la hiérarchie des entités supérieures. Il fait alors partie de ce que nous appelons nos guides. Nous ne détaillerons pas ici cette hiérarchie qui fait par ailleurs l'objet d'une étude sur ce site. Mais en quoi, la Réincarnation ou plus exactement sa perception peut nous être utile sur le plan santé. Tout simplement, même si nous oublions ses vies antérieures, nous en ramenons, des dons mais aussi des peurs, des stress des tendances agressives ou des réactions irraisonnées. Il peut donc être utile de retourner dans vos vies antérieures, mais pour que cela serve à quelque chose sur le plan thérapeutique, il est nécessaire que vous le fassiez vous-même sous le contrôle d'un thérapeute chevronné. En effet, le retour dans des mémoires stockées dans ce que nous appelons le cerveau reptilien peut emmener des chocs et je déconseille à toute personne de procéder à ce que nous appelons une régression sans assistance thérapeutique. Il ne s'agit pas là d'un jeu mais d'un acte raisonné qui doit déboucher sur des révélations utiles que vous intéllectualiserez ou pas. Plusieurs méthode existe, mais les plus fiables et de loin sont la relaxation guidée . Pour ce qui est du Chaneling, il est malheureusement nécessaire d'emettre de sérieuse réserve quand à la fiabilité des révélations qui vous seront faites, souvent issue de l'imagination fertile de sois-disant médium. De plus de telles révélations ne peuvent vous servir à grand chose si ce n'est à prendre la "grosse tête", car la plupart du temps vos vies passées ont été prestigieuses comme par hasard. La régression ne doit donc ce faire que dans le but de lever des blocages, et ne vous révèlera en général qu'une ou deux de vos vies passées, en général celles ayant un rapport direct avec votre karma actuel.

 

http://perso.club-internet.fr/sergecar/cours/mort2.htm
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Savoir vivre et savoir mourir

Nous vivons dans un monde qui se soucie assez peu de la mort. Nous connaissons la mort-spectacle, celle du cinéma et de ses effusions de sang, la mort-actualité, celle de la télévision, de ses faits divers et des images de la guerre et de la violence. Mais cela ne suffit pas pour que nous en tirions pour nous-mêmes une leçon de vie. La mort est en effet trop dans une extériorité, trop dans l'ordre de l'image pour qu'elle puisse nous concerner de près.

Pourtant, elle vient très tôt frapper à notre porter. La vie est une succession de deuils que nous sommes bien obligés d'assumer : mort de nos proches, mort de nos parents, mort d'un ami, d'un frère, mort de celui ou de celle qui nous aimions. Le deuil n'est pas une chose qui aille de soi, mais qui se vit et qui donne une leçon de vie. Mais traverser un deuil, est-ce pour autant être capable d'apprivoiser la mort? Peut-on tirer de la mort une leçon de sagesse pour la vie?

A. L’insouciant et la mort

La première réponse que nous devons étudier correspond à cette question : ne faut-il pas vivre comme si on ne devait jamais mourir? ......

B. Accepter la mort et faire son deuil

On peut retourner la chose en tous sens : notre vie ne peut avoir de sens si la mort n’y a pas sa place, parce que la mort fait partie intégrante de la vie. ......

C. La mort et la sagesse du Devenir

La pensée de la mort nous effraie et il est tentant d’en congédier la peu par une consolation donnée elle aussi par la pensée, la pensée qui imagine une existence prolongée dans la durée. .......

« Q. N’avez-vous pas peur de la mort ?

M. Je suis déjà mort.

Q. Dans quel sens ?

M. Je suis doublement mort. Je suis mort à mon corps, je suis également mort à mon esprit».

Dans un texte pareil, il est bien sûr question de la mort au sens phénoménologique, non de la mort physique qui se situe dans l’espace temps, et en toute radicalité de la phénoménologie de la Vie. Cette mort qui est dés-identification coïncide en réalité avec l'épanouissement dans le présent de la Vie absolue. Le paradoxe est complet, le mourir au monde du temps coïncide avec le vivre absolu au sein de l'Etre.

Une telle position philosophique surprendra certainement : elle remet en cause directement la représentation de l’ego dans son identification au corps et au mental, elle détruit le sens habituel de la continuité que l’ego construit en manipulant le mental en terme de temps psychologique. Cette étrangeté diminue pour qui a connu ne serait-ce qu’une seule fois le sentiment plein de la Présence. Ce qui est certain, de toute manière, c’est que le problème de la mort, nous reconduit invariablement au rapport au temps.

 

 

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